Adoption du rapport sur les droits de l’homme au Sahel par le Parlement européen – 22 octobre 2013

Le Parlement européen vient d’adopter aujourd’hui le rapport d’initiative sur la situation des droits de l’homme au Sahel rédigé par le député conservateur anglais Charles Tannock. Gilles Pargneaux, député européen socialiste et Président du groupe d’amitié Union européenne-Maroc a souhaité revenir sur l’issue de ce vote.

« La thématique des droits de l’homme est l’un des combats historiques du Parlement européen et de l’Union européenne. Je regrette cependant que sous couvert de l’examen de la situation des droits de l’homme au Sahel, le Maroc soit une nouvelle fois pointé négativement du doigt par le Parlement européen » déplore Gilles Pargneaux.

« N’oublions pas que le Maroc est l’un des seuls pays à avoir mené une vraie politique de développement dans sa région sahélo-saharienne, à y avoir développé un État de droit respectable, efforts qui ont permis d’endiguer la montée du terrorisme dans cette région. L’ensemble de la communauté internationale accuse la défaite de l’État de droit comme étant le vecteur du terrorisme et malgré tout, certains députés européens ferment les yeux sur ce qu’a accompli le royaume du Maroc » poursuit le Président du groupe d’amitié UE-Maroc.

« Je me réjouis que les députés européens aient soutenu un texte équilibré et qui fait l’économie des questions les plus problématiques, notamment avec le rejet d’un amendement invitant au rejet de l’accord de pêche UE-Maroc » constate Gilles Pargneaux.

Et Gilles Pargneaux de remarquer : « Les Nations Unies déclarent depuis 2001 qu’une solution politique sur la question du Sahara occidental est la seule envisageable et concrètement réalisable. Je pense qu’il est temps que le Parlement européen travail sur la base des résolutions onusiennes pour tenter d’apporter sa contribution à un conflit qui n’a que trop duré et qui ne trouvera de solution qu’au niveau de l’ONU« .

« Le Parlement européen ne doit pas voir ses partenaires avec des yeux d’idéologues mais au contraire renforcer ses relations avec ceux qui font le plus d’efforts en faveur de la démocratie. C’est pourquoi notre relation avec le Maroc doit être équilibrée et privilégiée au moment où le monde arabe devient de plus en plus instable » conclut l’eurodéputé socialiste et Président du groupe d’amitié UE-Maroc.

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